Le sevrage cannabique est une démarche volontaire qui vise à réduire, voire arrêter la consommation de cannabis. Cette entreprise n’est pas sans conséquences sur l’organisme qui doit retrouver son équilibre naturel.
De nombreux symptômes impactent directement le sommeil : insomnies, réveils nocturnes, cauchemars… Ces perturbations compliquent l’endormissement et nuisent à la qualité du repos. Il en résulte souvent une fatigue persistante en journée.
Pour atténuer les effets néfastes du sevrage cannabique sur le sommeil, des méthodes simples peuvent être mises en œuvre, notamment dans le cadre d’un accompagnement personnalisé.
Symptômes du sevrage cannabique sur le sommeil
En général, quand on décide d’arrêter le cannabis, la qualité du sommeil s’en trouve altérée. Les symptômes qui témoignent du sevrage cannabique se concrétisent par :
– des difficultés à s’endormir
– des réveils fréquents
– des sueurs nocturnes
– des cauchemars
– des troubles du cycle du sommeil
– des agitations nocturnes
Toutes ces manifestations affectent la capacité du corps à se reposer suffisamment. La somnolence diurne est d’ailleurs très fréquente chez un individu en cours de sevrage.
Fort heureusement, ces troubles sont temporaires. Ils disparaissent le plus souvent au bout de quelques semaines, le temps que l’organisme retrouve un rythme normal. Néanmoins, ce délai peut s’avérer plus long en fonction de la méthode de sevrage employée et des antécédents du fumeur.
Origines des troubles du sommeil
Les troubles du sommeil liés au sevrage cannabique s’expliquent par la suppression du THC. Principal composé actif du cannabis, le delta-9-tétrahydrocannabinol perturbe les cycles du sommeil. Il raccourcit en particulier la phase paradoxale pendant laquelle les rêves sont les plus intenses.
Lorsque le cannabis n’est plus consommé, l’organisme doit recalibrer les cycles en l’absence des effets du THC. Ce recalibrage est à l’origine des troubles constatés.
La consommation cannabique dérègle également la production de mélatonine, l’hormone de l’endormissement. Lors d’un sevrage, il faut un certain temps pour que l’équilibre hormonal se rétablisse, d’où les difficultés à s’endormir.
Par ailleurs, le sevrage entraine une augmentation du stress et de l’anxiété. Ces émotions rendent l’endormissement moins rapide. Elles favorisent aussi les cauchemars, les réveils nocturnes et les insomnies.
Enfin, le rythme circadien est également perturbé quand on arrête de consommer du cannabis. Le corps doit retrouver progressivement le cycle naturel de veille et de sommeil. Cela entraine là encore des troubles du sommeil.
Réussir à mieux dormir pendant le sevrage
Il est possible d’atténuer les troubles du sommeil liés à un sevrage cannabique, notamment en restant actif toute la journée. Bouger, marcher et faire du sport sont des activités qui contribuent à recaler le cycle de la veille et du sommeil.
Les stimulants sont évidemment à éviter. La cigarette et le café doivent être mis de côté pour ne pas dérégler davantage le sommeil. De même pour les écrans dont la lumière bleue empêche la sécrétion de mélatonine. Il est préférable d’éteindre télévision, ordinateur, tablette et smartphone au moins 1 heure avant d’aller dormir.
La méditation, la respiration profonde, le yoga ou d’autres techniques de relaxation contribuent aussi à rétablir un sommeil réparateur. Dans ce domaine, l’accompagnement par des professionnels peut s’avérer très utile.
Les techniques éprouvées qu’ils utilisent sont une aide précieuse pour mieux vivre une période de sevrage. C’est ce qu’explique l’Institut Adios dont le site https://institutadios.com donne un éventail des méthodes disponibles pour stopper le cannabis dans les meilleures conditions.