En cas de suspicion d’un syndrome d’apnée du sommeil, il est primordial de se faire dépister. Des ronflements, des pauses respiratoires durant le sommeil, des maux de tête le matin, des troubles de la mémoire ainsi qu’une somnolence en journée sont quelques signes qui doivent alerter. Traiter l’apnée du sommeil permet de limiter les risques qui lui sont associés : hypertension, diabète, infarctus, accident vasculaire cérébral (AVC)…
Mais qui faut-il consulter pour diagnostiquer cette pathologie ? Du médecin généraliste au spécialiste du sommeil, de nombreux professionnels de santé sont susceptibles d’intervenir dans l’examen et le traitement du patient sujet à l’apnée du sommeil.
Le médecin traitant
Afin de respecter le parcours de soins de la sécurité sociale, il faut d’abord prendre rendez-vous avec son médecin traitant. Parce qu’il connait les antécédents du patient, le généraliste est souvent capable d’établir un premier diagnostic à l’issue d’un rapide entretien. En général, la description des symptômes ainsi qu’un examen clinique lui permettent d’identifier les causes, d’évaluer les conséquences potentielles et d’estimer les risques encourus. En fonction de ses conclusions, le médecin traitant oriente ensuite le malade vers un spécialiste pour approfondir le diagnostic. Il s’agit généralement d’un ORL ou d’un pneumologue.
Le pneumologue
Rencontrer un pneumologue est une étape essentielle dans le dépistage de l’apnée du sommeil. Afin de confirmer le syndrome, ce spécialiste soumet le patient à différents questionnaires. Il procède ensuite à un enregistrement du sommeil appelé polygraphie. Cet examen se déroule à domicile ou dans un centre médical spécialisé. Il sert notamment à mesurer le flux respiratoire, à calculer le nombre d’apnées et à étudier les mouvements du corps pendant le sommeil. En fonction des résultats, le pneumologue propose au patient un traitement adapté à son cas.
L’ORL
L’oto-rhino-laryngologiste (ORL) intervient également dans le dépistage de l’apnée du sommeil. Il contrôle les voies aériennes afin d’identifier l’origine du problème : luette ou amygdales volumineuses, polypes, cloison nasale déviée, positionnement de la mâchoire, etc. La consultation inclut en général un scanner des cavités nasales ainsi qu’une polygraphie. A l’issue de ces examens, l’ORL peut éventuellement conseiller au patient une chirurgie nasale.
Le neurologue
Dans le cas d’une apnée centrale du sommeil, le neurologue joue un rôle important dans la prise en charge de la pathologie. La cause étant liée à un désordre neurologique, le traitement proposé par le spécialiste sera adapté en conséquence.
Le cardiologue
L’apnée du sommeil et les maladies cardiovasculaires sont souvent liées. Les pauses respiratoires augmentent en effet le risque de faire un infarctus ou d’être victime d’un AVC. Dans ce contexte, le cardiologue doit rechercher un éventuel syndrome d’apnée du sommeil si le patient souffre d’hypertension ou d’arythmie cardiaque.
Le dentiste
Si le traitement consiste à porter une orthèse dentaire pendant le sommeil, le dentiste est sollicité pour réaliser une prothèse parfaitement adaptée à la morphologie de la personne. Vous pourrez obtenir des devis pour ce genre de prestations sur ledabelle.com par exemple.
Le nutritionniste
Très souvent, la perte de poids est une condition indispensable pour lutter contre l’apnée du sommeil. Le surpoids et l’obésité entrainent en effet des dépôts graisseux qui gênent le passage de l’air dans les voies aériennes. Cette situation conduit à des pauses respiratoires durant le sommeil. Le rôle du nutritionniste est d’accompagner le malade dans son alimentation pour l’aider à réduire son poids afin de limiter les apnées.
Le sophrologue
Enfin, le sophrologue contribue lui aussi à améliorer la vie quotidienne du patient. Il l’aide à travailler sur sa respiration, à renforcer son mental et à mieux accepter les traitements mis en place (machine PPC, orthèse…). Des exercices sur le souffle (lire l’article de Top Santé) permettent également de limiter les problèmes respiratoires tout en réduisant le stress.